Les volontaires de Nouvelle Acropole Bordeaux ont fait une assistance humanitaire auprès de « migrants ».

Pour Delphine, membre de l’association, c’est la première fois. Elle suit timidement les volontaires habitués, jusqu’au pont proche de la rocade.

C’est autour d’un feu de camp que les volontaires rencontres les migrants. Avec le café partagé, les conversations s’engagent, on s’assoit, on discute « comme à la maison », car nous sommes invités chez eux.

Un peu plus loin, nous rencontrons un trio. La matrone nous donne les règles de la maison, « ici on ne laisse rien traîner par terre et on passe le balai ! ». Face à la barrière de la langue, les échanges se font avec les yeux, les mains, les mots.

Et finalement, c’est quoi un « chez soi », ça commence où ?

Et si, dans nos maisons confortables, nous avions perdu de vue que la maison, c’est un foyer, un feu autour duquel se regroupent les hommes ?

Le foyer est dans le cœur de tous les hommes, essayons que le confort de notre foyer matériel n’étouffe pas le feu intérieur. C’est une leçon d’humilité d’avoir reçu cet enseignement lors de ces rencontres.